Lucinder Wolffhart • La vie est joueuse puisqu'elle sait compter les cartes mais dans ma manche se cache un cinquième as

Physique & psychologie
La véritable apparence de Lysander est celle d'une ombre ni plus ni moins, ou peut-être plus.... Ce n'est pas juste une ombre mais L'ombre. Il est aussi noir que les abysses, une ombre terrifiante qui vient généralement avec la mort. Il est donc synonyme de mauvais présage. Cette partie d'ombre se reflète parfois dans ses yeux lorsqu'il rentre dans une immense colère.
Sous forme plus humaine, son apparence est celle d'un jeune homme dans la vingtaine, mince et grand. Ses cheveux varient entre le brun très foncé et le noir en fonction de la météo. Ses yeux sont eux d'un vert-doré.
Il s'habille toujours comme il l'entend, pouvant varier entre le classique et élégant au confortable mais néanmoins bien porté. Tous les vêtements semblent lui aller, il n'a donc pas besoin de beaucoup s'en soucier.


Lucinder est du genre mélancolique. Il lui parait souvent assez triste, ou du moins pas particulièrement bien dans cette époque. Certains prétendent qu'il aurait peut-être été plus à sa place durant l'époque du romantisme. Il a effectivement parfois cette allure de poète maudit.
Mais il a une autre face, celle d'un jeune homme qui sait s'amuser. En effet, malgré son côté mélancolique il est l'hôte de plusieurs fêtes. Il aime passer du temps dans les lieux bien vivants et connait pas mal de monde. Il est très sociale et compte de nombreuses connaissances.
Pour ce qui est des relations amoureuses, il ne semble pas être fait pour l'engagement, du moins il n'aime pas se mettre trop facilement en couple. Les histoires sérieuses ne sont pas son truc. En vérité il aime toujours la demoiselle qu'il a sauvé mais préfère la laisser vivre son propre bonheur sans lui. Il est déjà miraculeux qu'il ait put ressentir ce sentiment par le passé, lui qui est né de l'ombre et de la mort. Il n'est d'ailleurs pas à la recherche de l'amour, il estime que c'est plus une faiblesse qu'autre chose dans son cas puisqu'il n'est ni vivant ni vraiment mort.
C'est aussi un amoureux de l'art. Il apprécie voir de belles oeuvres, il aime les belles choses en général et ne s'en prive pas. C'est un collectionneur et un parfait critique. Il aime bien les oeuvre légèrement torturées également, il semble aussi avoir un penchant pour le mordibe et l'éphémère sans tomber dans le gore.

Le dernier jour avant ...
Lysander participa à l'élaboration du sort noir. Il offrit à la Méchante Reine l'un de ses cheveux, un élement de la potion qui permettrait au sort de fonctionner, en échange d'une place de choix dans le nouveau monde qu'elle s'apprétait à ouvrir mais également en échange de la conservation de ses souvenirs. Après avoir offert son cheveu, il l'avait laissé finir seule le sort, préférant ne pas la déranger. Il était alors partit observer la demoiselle qu'il avait toujours aimé. Elle était toujours aussi belle et le cadeau qu'il lui avait offert dans l'anonymat lui avait permis de conserver sa jeunesse. Il espérait la retrouver dans l'autre monde. Elle était la seule raison pour laquelle il avait accepté leur sort. Il se sentait le devoir de veiller sur elle, de s'assurer que la-bas comme ici rien ne lui arriverait.

I'M ALREADY dead

De l'ombre de Thanatos, la mort, sortit un être étrange qu'il nomma fils. Si les autres enfants, en naissant crient et respirent, Lysander lui se contenta de planter ses yeux dans l'orbite sombre de son père. Aucune chaleur n'émanait de l'enfant, aucun signe de vie. Mort né ou tout simplement pas né, Lysander fut élevé parmi les morts dans le Royaume d'Hadès.
Le jeune être d'ombre et de mort était apprécié de ses proches, ceux qui comme lui vivaient dans le royaume des morts. Hadès avait cette image forte et fière, une figure digne des grands hommes aux yeux de Lysander. Il l'admirait, il admirait particulièrement le travail qu'accomplissait sans relâche le dieu des sous-terrains tandis que sur l'Olympe les autres dieux se la coulaient douce. Hadès lui n'avait pas le moins répis, ou à peine plus que Thanatos, la mort qui même si il pouvait se diviser pour faire son travail à tout instant partout dans le monde, n'avait que peu de temps à consacrer à son fils. Cela ne les éloigna pas pour autant. Lysander comprenait et admirait cette dévotion.

A l'Olympe pourtant la vision des êtres dans son genre n'était pas des meilleures. Hadès, seigneur des morts et Thanatos, la mort elle-même étaient loin d'être appréciés de tous. Symbole de désolation et de fin, la mort n'était pas le bienvenu sur le mont Olympe et par conséquent, Lysander non plus. Une créature sortie tout droit de l'ombre de la mort ne pouvait pas être bon. Dépourvu d'un véritable coeur ou d'une âme pur, il était impensable qu'il puisse fréquenter les autres et pour tout dire il n'en avait pas particulièrement envie. La compagnie des âmes damnées et des autres ne le dérangeait pas.


YOU ARE MY happy ending

Elle était la pllus belle de toutes, du moins à ses yeux. Elle avait cet éclat dans le regard qui la rendait unique. Il apprit à naître pour la première fois. Mais voila, rien n'est jamais simple dans la vie comme dans la mort. Les lois sont les lois et aucun mort ne peut tomber amoureux d'un vivant. Si son coeur à elle battait à tout rompre, le sien était aussi froid et dur que l'acier, immobile. Leur amour était impossible, d'autant plus qu'elle n'éprouvait rien pour lui. Lysander était aux yeux de la demoiselle un simple mortel parmi tant d'autres, ignorant ses véritables origines qu'il se garda bien de lui révéler, de crainte de la voir fuir à jamais hors de ses yeux. Il se contenta d'être la, près d'elle pour veiller sur elle. Elle en aimait un autre, de tout coeur. Un bel adonis, un soldat ou un prince, peu lui importait. Si la jalousie aurait du l'emporter, Lysander laissa se sentiment bien loin de lui. Ce qui importait ce n'était pas qu'elle finisse avec lui mais qu'elle soit heureuse et ce même si ça signifiait qu'il vivrait malheureux pour l'éternité. Et c'est ce qui fut fait. Voyant qu'elle le rejetait, le fils de la mort devint ce qu'il avait toujours été, une ombre.

La maladie la menaça tandis qu'elle était encore dans la fleur de l'âge. La voyant allongée sur son lit de mort, obligé d'attendre dans l'ombre que son heure arrive pour pouvoir l'emporter au Royaume des Morts, Lysander fit ce qui était interdit. Si la voir mourir signifiait qu'elle serait à présent auprès de lui il ne pouvait pas se résigner à l'emmener, à la condamner. Elle essayait de lutter contre la maladie, son corps s'en retrouva encore plus affaibli mais la était la preuve de sa tenacité, de son désir de vivre encore. Guettant l'instant de son dernier souffle, Lysander s'arracha au dernier moment un fragement de son propre coeur, fait de fer, et l'implanta dans celui de la demoiselle. Elle reprit doucement des couleurs et échappa de justesse à la mort. Elle n'eut le temps de voir qu'une ombre penchée au dessus d'elle avant que celle-ci ne disparaisse. Sous les réprimandes d'Hadès et de Thanatos, Lysander dut assister au mariage prochain de la demoiselle et du prince qu'elle aimait. Personne ne sut jamais comment elle avait échappée à la maladie hormis Thanatos, Hypnos et Hadès.


HERE IS A fifth ace

Lysander aimait voyager et bien qu'il gardait toujours un oeil sur la demoiselle qu'il avait sauvé, il n'hésitait pas à partir dans un autre monde lorsque cela lui chantait. Il aimait particulièrement le Pays des Merveilles, un lieu étrange ou rien n'était ce qu'il semblait être, un lieu parfait pour un être comme lui. Comme à son habitude lorsqu'il se montrait aux êtres humains, il se fit passer pour un mortel lui aussi. Au Pays des Merveilles il était assez mystérieux, personne ne savait vraiment qui il était. Rapidement il devint le 5ème As du Pays des Merveilles, agissant dans l'ombre comme il l'avait toujours fait, surveillant les activités alentours et s'affairant à quelques business, s'alliant à l'un ou l'autre en fonction de ce qui était pour lui le plus divertissant. Il n'était dans aucun clan, du moins pas de façon très définie. Il n'était ni de Coeur, ni de Carreau, ni de Pique et encore moins de Trèfle. Il était libre, une sorte de mercenaire qui se faisait payer par le plaisir que ses affaires lui procurraient.
Durant des années il agissait comme bon lui semblait, retournant aider son père et son oncle lorsqu'ils avaient besoin de lui. Si par moment il aidait la Reine de Coeur, elle ne l'aimait pas forcément plus pour autant, estimant qu'on ne pouvait pas lui faire entièrement confiance et elle n'avait pas tord. Lysander avait toujours été un être au coeur de fer et à l'âme de bronze, d'un bronze aussi sombre que l'ombre qu'il était. La noirceur et la mort qui l'habitaient ressortaient parfois lorsqu'il se mettait en colère. Ses yeux devenaient alors sombres, vides, un apperçu de sa véritable apparence.


LONG LIVE THE queen

Tandis qu'il s'affairait au Pays des Merveilles, Lysander reçu la visite de l'une des moires des Enfers. Elle avait vu ce que la Reine Regina préparait et ce que cela allait impliquer. Si Lysander ne pouvait changer l'avenir par principe, il pouvait tout de même l'avantager. Il décida sur l'heure de rendre visite à cette reine qui rassemblait déjà les éléments nécessaires au sort noir. Lysander ne lui cacha pas longtemps sa véritable identité, ni même ce qu'il était. Il lui donna un apperçu de sa véritable apparence, lui dévoila ses yeux d'un noir profond comme les abysses. Son âme était des plus noires et ce depuis toujours. Il lui proposa de l'aider dans la fabrication du sort noir qui nécessitait un cheveu des âmes les plus sombres en échange de quoi elle devait lui assurer une bonne place et la conservation de ses souvenirs. Le pacte fut conclu. Il aurait put se réfugier simplement dans les Enfers pour ne pas être pris par le sort noir mais la demoiselle qu'il avait aimé elle n'aurait aucun échappatoire. Il devait la suivre pour veiller encore et toujours sur elle.


I ALWAYS remember

Le sort noir fut jeté et Lysander devint Lucinder Wolffhart, un jeune et richer héritier dôté d'une collection privée d'oeuvres d'art de toutes époques. Il en avait consacré un Musée ouvert à tous. Il était de cette façon le directeur du Musée de Storybrooke, constitué entre autres d'une partie galerie temporelle de tableaux, des locaux qu'il loue aux artistes pour qu'ils viennent s'exposer. Aux yeux de nombreux habitants c'est un ami de la Maire, un mécène et un amoureux des arts.