James Walker, le fils indésirable...

Physique & psychologie
Comment se décrire objectivement ?

Physiquement, je dirais que j'ai eu de la chance. Mais ne suis-je de la famille de Thomas, censé être un prince charmant ? Si j'avais été laid, j'aurais sans doute cru que le sort s'acharnait contre moi. J'ai des cheveux de jais qui selon les dires des filles font ressortir mes yeux. Je suis d'accord avec elles. Je m'habille en règle général avec un jean noir, un tee-shirt noir, et une veste en cuir, le plus souvent noir. Je suis beau, et j'en profite.

Après, certains disent que je suis excessivement rancunier et que j'ai tendance à garder tout pour moi. Mais, ce n'est pas parce que je n'étale pas mes sentiments partout que je suis torturé. Je suis opportun aussi. J'ai vu l'armoire, je me suis sauvé mais c'est de l'instinct de survie et pas de l'égoïsme. Après, oui je ne suis pas mielleux ni gentil, ni compréhensif, parce que pour moi, ça ne sert à rien. En fait, mon seul défaut, pour moi, c'est que je ressens pas les choses à moitié. Quand j'aime quelqu'un (ce qui n'est encore jamais arrivé), je l'aime plus que de raison. Quand, je déteste quelqu'un, pareil. Et, ça me fait un peu peur. Parfois, j'ai peu d'être bouffé par mes sentiments. A part ça, je suis parfait !

Le dernier jour avant ...
J'étais déjà parti du château depuis environ un an. Et en marchant un peu partout, je n'ai pas pu ignorer la fête que donnait Blanche-Neige e son mari pour l'anniversaire de leur fille. Six ans, il me semble. Au début, je ne voulais pas trop y aller mais, finalement, je me suis décidé. Une fois là-bas, je me suis fondu dans la masse jusqu'à ce que la panique se déclenche. La malédiction venait de se déclencher. Et moi, je ne voulais absolument pas que cela me touche ! Ce ne fut pas bien compliqué, j'ai juste suivi les enfants dans l'armoire. Une fois qu'on eut atterri dans une forêt je me suis éclipser, ni vu ni connu. Je ne sais pas s'ils m'ont vu, et, à vrai dire, je m'en fiche un peu.

Je suis né un bien funeste jour. Pour ma mère, en tout les cas, puisqu'elle y a trouvé la mort. Je ne suis pas triste et pas traumatisé non plus. Comment se languir d'une chose qu'on a pas connu ?

Mon père, lui a été aussi triste que traumatisé. Je crois que me voir chaque jour lui rappelait sa femme que je lui avais arraché. Je ne lui en veux pas. Enfin, si peut-être un peu. Il m'évitait. Les seules rares fois où je le voyais, c'était pour dîner où il avait les yeux perdus dans le vague.

C'est peut-être à cause de ça que j'étais un enfant dur. Il paraît qu'en plus d'enchaîner les bêtises, je pouvais me montrer méchant dans mes paroles. Selon les dires de mes nombreuses nourrices. J'étais un enfant plutôt calme et mes bêtises étaient élaborées. Pas des trucs faits sur un coup de tête.

Parfois, je voyais mon père sourire. Seulement, c'était lorsque mon cousin venait. Il le regardait avec envie. Je suis sûr qu'il aurait souhaité qu'il soit son fils. Mais, cela ne me dérangeait pas. Enfin, tout compte fait je crois que si. Je crois que c'était pour ça que j'enchaînais les bêtise, pour qu'il me gronde et me regarde.

Puis j'ai grandi, et là, il a commencé à me gonfler. Il idolâtrait son frère et son neveu était le plus merveilleux des enfants. Mes souvenirs sont flous, mais il me semble qu'à un dîner, je lui avais tout dit. Toute ma rancœur. Avec méchanceté. Depuis, je ne lui est jamais plus parlé. Je ne dînais plus avec lui et lorsque je le croisais dans le château, il me jetait un regard si méchant qu'il me donnait envie de me réfugier dix pieds sous terre. Tous les employés me voyaient comme le diable incarné.

Alors je suis parti. Mais je voulais qu'il se souvienne de moi. Je voulais qu'il me déteste pour une bonne raison. J'ai dérobé pas mal d'or avant. Quelques jours plus tard, j'ai appris que j'étais un fugitif. Cela m'a fait beaucoup rire.

Puis, je suis allé à l'anniversaire de la petite où j'ai réussi à fuir la malédiction où je me retrouvai non-loin de New York. Il me fallut quelques années pour atterrir à Storybrook. Et, plus personne n'avait de souvenir. Et c'est horrible, mais j'ai ri. J'étais riche, et j'avais tout mes souvenirs, j'étais en somme gagnant dans cette histoire de malédiction ! Ma vie était beaucoup plus agréable là-bas, où personne savait qui j'étais. J'ai même poussé le truc jusqu'à devenir policier. La vie n'attend plus que moi.